KESHIN
-
Esprit de Détermination -
KIRYOKU-HO
:
« Pour vaincre il faut savoir mourir ».
Ce concept
est basé sur différents éléments de la pratique en Iaido :
Ki ken tai = Harmonie des 3 éléments
Jo ha kyu
= Rythme
Seme
= Force interne
Kigurai
= Attitude/posture
Fudoshin
= Esprit libre
Littéralement il se
traduit par :
Ki : «
l‘énergie »
Ryoku :
« la force, la puissance »
Ho :
« moyen d’utiliser la force de l’adversaire ».
Ce concept fait appel au
« KI » qui est l’énergie
située dans le Hara car toute la puissance part de là.
Même dans les Kihon, comme Joge Buri, il faut utiliser le Hara pour pouvoir
lancer la pointe du sabre.
Le Hara doit toujours être actif. Il faut avoir
la sensation de descendre les intestins vers le bas, par la tension de la paroi
abdominale.
Il permet de maintenir les hanches de face et fortes.
Lorsque l'on fait une coupe en Shomen, en utilisant le Hara, cela permet de réaliser un déplacement correct et de préparer ses appuis pour enchaîner d’autres coupes.On projette vers l’adversaire son énergie, c’est à dire le Ki ou le Souffle.
Il y a différentes méthodes
pour travailler le souffle et développer la respiration. Dans un premier temps,
on réalise une inspiration avant chaque phase du Kata et on expire durant ladite
phase (In/Out). Pendant l’inspiration et l’expiration, il faut arriver à garder la tension
dans le Hara.
Puis lorsque notre niveau le permet, il
faut inspirer avant de commencer le Kata, expirer doucement dès que les mains
touchent le sabre (son continu), et finir l'expiration avec la fin du Kata.
Cette respiration est ventrale et ne doit pas se voir par un haussement des
épaules.
Pour garder la tension
dans le Hara, il y a différentes méthodes qui nécessitent un
travail de l’esprit : on peut imaginer que l’intestin est un serpentin,
ou un cotillon, qui s’enroule à l’inspiration et que l'on projette devant nous à
l’expiration.
Dans l’apprentissage du chant c’est la même technique : il faut
pousser vers le bas les intestins afin que la note soit puissante et sorte vers
le haut, sans aucune sensation d’essoufflement.
Avec le Ki, il faut absorber l’énergie de l’adversaire, prendre
l‘ascendant, et projeter notre Ki.
Il faut arriver à prendre le rythme de l’autre, pour le troubler et le faire
douter ; puis imposer le sien (Musashi).